L’Avenir : « Négation des massacres dans l’Est de la RDC, stratégie de manipulation des masses : La grande diversion » !
Revue de presse du mercredi 19 mai 2021.
L’intervention sur les antennes de France 24 du Chef de l’État rwandais ne cesse d’alimenter le débat sur les réseaux sociaux et les salons politiques, mais aussi la presse congolaise parue mercredi 19 mai 2021.
On s’émotionne parce que le Chef de l’État rwandais a affirmé qu’« il n’y a pas eu crime, absolument pas », rappelle L’Avenir, qui indique qu’on fait abstraction de son autre affirmation parlant du dossier France-Rwanda sur le génocide des tutsi :
« J’ai le droit d’avoir ma propre conviction ». C’est sa conviction, le Congo a aussi la sienne. Entre-temps, la classe politique risque d’oublier les enjeux de l’heure : la mobilisation pour la fin de la guerre dans l’Est, selon « la conviction des congolais et de son commandant suprême ».
Fixée l’attention à autre chose que son objectif principal, c’est de la diversion, une puissante machine de la stratégie de manipulation des masses très prisée dans l’ésotérisme ‘Ubwenge’, art du mensonge, décortique le journal.
Forum des As fait parler Adolphe Muzito qui tranche : « Kagame ne comprend que le langage de la force. »
Plus l’once d’un doute. Le Rwanda, par la bouche la plus autorisée qui soit, nie contre toute évidence sa responsabilité dans les massacres des Congolais. Plus qu’un pied de nez, une insulte à la mémoire des millions de morts, fauchés par l’Armée d’occupation rwandaise, ajoute le journal.
Le Rwanda est le plus grand déstabilisateur, estime La République.
Les soldats rwandais n’ont jamais quitté le sol congolais depuis 1997, indiscutablement pour des raisons autres que la lutte contre les forces dites négatives, et qui menaceraient le régime de Kigali. Il serait donc naïf d’accorder un brin de crédit aux déclarations du président rwandais.
Dans sa livraison, La Tempête des tropiques, revient sur la proposition de Félix Tshisekedi de réviser les droits de tirages spéciaux (DTS). Pour lui, c’est l’une des solutions de financement tout en reconnaissant que celle-ci est insuffisante au regard de la forte demande.
A ce sujet, Emmanuel Macron qui évalue à 285 milliards USD les besoins en financement de l’Afrique entre 2021 et 2025 estime que le Sommet de Paris tombe à point nommé parce qu’il va assouplir les DTD. « Tout ne sera pas réglé aujourd’hui mais on peut saluer un changement de paradigme », conclut Macron qui estime que le travail du sommet de Paris devrait se poursuivre dans le cadre du G7, du G20 et de la présidence française de l’Union européenne.
Dans un autre registre, La Prospérité informe que le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Jean-Marie Mangobe vient d’être suspendu de ses fonctions par le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, pour une faute administrative.
Selon les éléments en possession du ministre de l’EPST, depuis trois ans, le Trésor Public a financé la production des certificats de fin d’études pour les élèves finalistes du primaire et que cette ligne de crédit était gérée par le Secrétariat Général.
A l’en croire, depuis trois années ces certificats ne sont ni produits, ni livrés aux élèves finalistes des écoles du pays. De ce fait, à travers un communiqué signé par le numéro 1 de l’EPST, une action disciplinaire a été ouverte ainsi qu’une suspension de ses fonctions. C’est Mme Nepa Nepa Kabala Christine qui va assurer l’intérim.
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