Le professeur Delfraissy aurait subi “une pression politique” au sujet de l’hydroxychloroquine

Pour le nom du docteur Anthony Faucy revient autant sur le devant de la scène depuis quelques jours ? L’immunologue américain, choisi par Donald Trump pour conseiller les États-Unis sur la pandémie du Covid-19 a vu certains de ses mails envoyés entre janvier et juin 2020 publiés par des journaux américains tels que BuzzFeed News, le Washington Post ou encore CNN.

Grâce à la loi d’accès à l’information (Freedom of Information Act) qui permet d’obtenir des documents administratifs au nom du droit à l’information, comme l’explique Le Monde, rapporte BFM.

Grâce à cette loi, ces médias américains ont pu mener leur enquête sur la gestion notamment de la crise du Covid-19 sous Donald Trump. Et au milieu de toutes ces informations, le nom du professeur Jean-François Delfraissy apparaît à la page 1841.

“Mais je résiste”

Dans ce fameux mail, le président du Conseil scientifique français explique à Anthony Fauci être “de nouveau en service depuis la crise sanitaire” et diriger ce fameux conseil.

Dans cette communication, le Français revient sur “le nombre limité de test”, et la “phase difficile” que vit la France en raison du manque de lits en réanimation… Mais le professeur aborde surtout, “le buzz médiatique depuis l’annonce faite par le Docteur Didier Raoult à propos de l’efficacité de l’hydroxychloroquine”.

Il explique dans son mail que “ses données ne sont pas particulièrement convaincantes. Nous pouvons observer un signal légèrement positif mais il doit être confirmé par un essai randomisé bien mené”. Il écrit également que des études sont en cours sur ce traitement, avant de révéler ressentir “une pression politique énorme pour autoriser l’hydroxychloroquine et la donner à tout le monde”. “Mais je résiste”, assure Jean-François Delfraissy.

Jeudi 3 juin, une proche de Jean-François Delfraissy a indiqué à BFMTV que ce dernier se souvient de ces échanges de mail avec le Dr Anthony Fauci.

“Il faut se rappeler du contexte de l’époque”

“Il faut se rappeler du contexte de l’époque, avec des pressions de tous bords pour libéraliser l’usage de l’hydroxychloroquine: intellectuels de droite comme de gauche, politiques qui déclaraient avoir été sauvés ou qui relataient que des amis avaient été soignés avec ce traitement…”, explique cette source à la chaîne d’informations en continu.

La phrase: “Mais je résiste”, “est donc à remettre dans ce contexte. Il déclare qu’il a résisté à toutes sortes de pressions, y compris politiques”, conclut à BFM TV cette même source.