Attaques perpétrées contre l’Eglise catholique : une atteinte à la liberté d’expression

Attaques perpétrées contre l’Eglise catholique : une atteinte à la liberté d’expression

La profanation de l’église catholique à Mbujimayi dans la province du Kasaï oriental et l’attaque de la résidence du cardinal Monsengwo à  Kinshasa provoquent un tollé général dans l’univers politique congolais. Le Collectif 24, une plate forme des organisations de la société civile qui milite pour le droit d’accès à l’information, la liberté d’expression et la gouvernance de l’Internet a condamné hier dans une interview accordée par son Secrétaire Exécutif, Henri Christin Longendja, à la presse condamne  sévèrement ces actes qui entravent la liberté de l’expression en RDC.

Pour le Secrétaire Exécutif de Collectif 24, profaner les églises et s’attaquer à la résidence du cardinal Ambongo  pour la persistance des divergences autour de la désignation du Président de la centrale électorale par la composante confession religieuse, est une violation et atteinte à la liberté d’expression. Les prélats catholiques jouissaient de leur liberté d’expression en écartant la candidature de Katima.

Notons que la liberté d’expression, telle que formulée à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, est un droit humain fondamental, la base même de tous les autres droits de l’homme, pilier de toutes les libertés civiques, et par excellence le fondement de toute démocratie. La liberté d’expression est aussi le premier des droits que tout aspirant ou système totalitaire supprime en vue d’asseoir ou maintenir son règne, à travers la persécution systématiquement organisée des populations, l’intimidation, les arrestations arbitraires, les tueries ciblées, les massacres, et l’instauration d’un climat d’insécurité générale.

Collectif 24

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