Démolition des constructions aux emprises de voies ferrées à Masina: quand le droit à l’information est piétiné

La situation à Masina, où des démolitions des constructions sur les emprises de la voie ferrée ont eu lieu, soulève des questions cruciales sur le droit à l’information et la transparence. Dans un contexte où ces démolitions sont intervenues sans au préalable informer la population sur la date et le jour que les services de l’hôtel de ville passera. Décider de démolir sans une communication adéquate, implique des conséquences lourdes pour la population victime.

Cette démolition, justifiée par des raisons urbanistiques et de sécuritaires, peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour les communautés. Les résidents, pris à pied levé, se retrouvent dans une situation précaire, sans avoir eu l’opportunité de se déménager dignement.

Cela soulève des préoccupations éthiques et juridiques sur le respect des droits fondamentaux.

Le droit à l’information est un pilier de la démocratie. Il permet aux citoyens de comprendre les enjeux qui les concernent et de participer activement à la vie de leur communauté. Lorsque ce droit est piétiné, c’est non seulement la confiance envers les autorités qui est érodée, mais aussi la possibilité d’un dialogue constructif entre les gouvernants et les gouvernés.

Il est donc impératif que les autorités urbaines prennent conscience de l’importance de la transparence et de la communication. Informer les citoyens de la date précise du projet de démolition, éviterait de les prendre à pied levé et des alternatives possibles est essentiel pour préserver le tissu social et garantir le respect des droits de chacun.

La situation à Masina doit servir de leçon sur l’importance du droit à l’information. Les démolitions ne doivent pas se faire dans l’ombre, mais au contraire, être l’occasion d’un dialogue ouvert et respectueux entre les autorités et les citoyens. C’est ainsi que l’on peut construire des communautés résilientes et inclusives, où chacun a sa place et sa voix.

LK